Douleurs mammaires, règles douloureuses et qui se raccourcissent, sécheresse vaginale et autres symptômes désagréables… Si ce sont des signes de la ménopause assez courants, ils ne doivent pas être confondus avec un déséquilibre hormonal comme le syndrome prémenstruel. Beaucoup de jeunes femmes ont peur d’être en ménopause précoce, alors que ce n’est pas forcément le cas. Dans cet article, je t’explique comment définir si tu es ménopausée ou pas et, si oui, comment y remédier naturellement.

Les symptômes de la ménopause et leurs remèdes naturels

Comment savoir si on est ménopausée ?

Après 35 à 40 ans de bons et loyaux services, le cycle menstruel prend une retraite bien méritée. La réserve ovarienne se tarit et la femme n’est plus considérée comme fertile. Mais ce processus met quelques mois à quelques années à s’installer : c’est la préménopause. Pourquoi et comment se déroule ce phénomène ?

Quand les hormones commencent à décliner

Le cycle menstruel est régit par 3 organes et glandes principaux :

  • L’hypothalamus : elle sécrète par pulsations rythmées la gonadotrophine (GnRH) et permet de réguler tout le cycle.
  • L’hypophyse : en fonction du rythme de la GnRH, elle va sécréter l’hormone folliculo-stimulante (FSH) et l’hormone lutéinisante (LH). La FSH permet notamment la maturation des follicules.
  • Les ovaires : en fonction des taux de FSH et LH dans le sang, les follicules en maturation dans l’ovaire sécrètent les œstrogènes jusqu’à l’ovulation, puis la progestérone ensuite.

Tant que la femme est menstruée, les hormones hypophysaires sont reçues par les ovaires grâce à des capteurs. Mais quand la réserve ovarienne devient insuffisante (c’est-à-dire que le nombre de follicules restant dans les ovaires est très faible), ces derniers s’endorment petit à petit. La FSH est toujours sécrétée mais elle reste circulante dans le sang. Finalement les œstrogènes ne sont plus produits et l’ovulation n’a pas lieu. C’est à partir de là que les symptômes vont commencer à être ressentis.

Prise de sang pour savoir si on est ménopausée

Voir si on est ménopausée dans une prise de sang

En règle générale, on suspectera la fin des cycles menstruels après 12 mois sans menstruation. Pour en avoir le cœur net, la façon la plus évidente de le confirmer est la prise de sang. Cette dernière peut être prescrite par différents praticiens de la santé : médecin généraliste, sage-femme et gynécologue. La prise de sang permet de doser les hormones que nous venons d’évoquer et en particulier :

  • La FSH, dont le taux est particulièrement haut
  • Le béta-estradiol (œstrogène du cycle), dont le taux est particulièrement bas

Symptômes de la ménopause : à quoi s’attendre ?

C’est justement le déséquilibre entre la FSH et l’œstrogène qui entraîne les symptômes typiques de la ménopause. A savoir :

  • Bouffées de chaleur : La FSH reste circulante dans le sang et dilate les vaisseaux sanguins.
  • Flux menstruel moins abondant : moins d’œstrogène, c’est aussi moins de muqueuse utérine fabriquée à chaque cycle menstruel. Et donc des règles de plus en plus légères !
  • Cycle menstruel qui se raccourcit : la phase lutéale se raccourcit par manque de progestérone, puis la phase folliculaire se réduit à son tour.
  • Insomnies : les hormones ovariennes avaient un effet positif sur les hormones du sommeil. Si le rythme de vie n’est pas adapté, il peut en résulter des difficultés à s’endormir.
  • Ostéopénie voire ostéoporose : L’œstrogène et la progestérone ont un effet positif sur la formation osseuse, la santé des ostéoblastes ainsi que la fixation du calcium.
  • Seins qui tombent : moins stimulés suite à l’arrêt du cycle menstruel
  • Prise de poids

Mais comme nous allons le voir dans le paragraphe suivant, ces symptômes de la ménopause sont loin d’être irrémédiables. Le plus souvent, il sera possible d’agir naturellement et sans hormone de substitution, loin d’être anodines, pour retrouver son confort féminin au quotidien.

A quel âge a-t-on les premiers symptômes de la ménopause ?

La moyenne d’âge de la ménopause est de 51 ans en Occident, mais la femme commence généralement à en ressentir les prémices 1 à 8 ans avant son arrivée ! Si on ne peut jamais prévoir à quel âge arrivera sa ménopause, il faut savoir que plusieurs facteurs jouent sur son arrivée :

  • Antécédents familiaux : l’âge auquel sa propre mère et ses sœurs ont connu leur ménopause peut être un bon indicateur et permet de savoir à quoi s’attendre
  • Hygiène de vie : l’alimentation, l’activité physique et les habitudes de vie pourraient bien jouer sur le moment auquel survient la fin des cycles menstruels. Par exemple, le tabagisme entraine une ménopause plus précoce d’un an !
  • Grossesses, allaitement et contraceptifs hormonaux : on pourrait croire que tant que la femme n’ovule pas, ses ovocytes sont préservés. Or, ce n’est pas le cas ! Au contraire, les follicules continuent à se développer même en l’absence d’ovulation. Ainsi, la contraception hormonale ou le fait d’avoir été enceinte ne permettent pas de reculer l’âge de la ménopause.

Durée de la péri-ménopause

Certaines femmes ne connaissent ni douleurs ni symptômes de la ménopause, quand d’autres vont développer des cycles irréguliers et des troubles menstruels dix ans auparavant. Il est quasiment impossible de savoir combien de temps va durer la péri-ménopause (ou pré-ménopause), c’est-à-dire la période pendant laquelle les ovaires vont commencer à sporadiquement arrêter de produire des œstrogènes.

Ménopause précoce : à ne pas confondre avec le syndrome prémenstruel !

On parle de ménopause précoce lorsque les ovaires s’épuisent avant l’âge de 40 ans. Moins de 2% des femmes sont concernées, mais beaucoup plus la redoutent. Et pour cause, les symptômes ne sont pas typiques et peuvent être confondus avec d’autres. Il est très courant de développer tardivement un déséquilibre hormonal faisant penser à la périménopause. Le risque, c’est alors de se dire que “ça y est, bientôt la ménopause, il n’y a plus rien à faire“. Ou pire : de prendre trop tôt des traitements substitutifs pouvant être nocifs pour la santé. Alors qu’il existe tout un tas de solutions naturelles favorables la santé féminine !

Les symptômes suivants demandent donc à être remis dans le contexte :

  • Bouffées de chaleur : sans doute un des signes les plus redoutés. Pourtant, un déséquilibre hormonal conjugué à un stress chronique peut tout à fait occasionner des sueurs nocturnes bien avant cette période de la vie
  • Dysménorrhées (règles douloureuses)
  • Cycles qui se raccourcissent, qui s’allongent ou qui deviennent irréguliers
  • Douleurs dans les seins
  • Syndrome prémenstruel (SPM) : tensions mammaires, tristesse, irritabilité, fringales, fatigue
  • Troubles du sommeil
  • Prise de poids

La naturopathie au secours des symptômes de la ménopause

Pour soulager rapidement les symptômes de la ménopause, de nombreuses choses peuvent être mises en place simplement au quotidien ! Alimentation, phytothérapie, gemmothérapie, gestion du stress, activité physique… tout mérite d’être envisagé. Même si on décide de ne pas TOUT faire en même temps (ce qui paraît raisonnable ☺), changer ses habitudes a le mérite d’améliorer le bien-être durablement !

Douleurs mammaires et tensions des seins

C’est un signe très courant, et même un des premiers, du déficit en progestérone. Il n’est d’ailleurs pas réservé qu’aux femmes en péri-ménopause, puisqu’on peut souffrir de douleurs de la poitrine dès les premières règles et tout au long de sa vie. Mais une chose est sûre : il est nécessaire de rééquilibrer les hormones ovariennes.

  • VITAMINES B : Notamment B5 et B6, nécessaire à l’équilibre hormonal.
  • MAGNÉSIUM : Idéalement sous forme bisglycinate, un magnésium de troisième génération hautement assimilable qui ne cause pas de troubles du transit.
  • PLANTES PROGESTERON-LIKE : En apportant de la progestérone naturelle, on stoppe l’activité de l’œstrogène sur la stimulation de la poitrine. En première intention, on pourra essayer l’achillée millefeuille et l’alchémille.
  • GESTION DU STRESS : Même si on ne peut pas toujours réduire son exposition au stress au quotidien, il est important d’en limiter les effets sur l’organisme. Les hormones du stress, et plus particulièrement le cortisol, font chuter le taux de progestérone. La relaxation, le yoga, la sophrologie ou encore la cohérence cardiaque sont de bonnes façons de ramener le taux de cortisol à la normale.

Bouffées de chaleurs et suées nocturnes

Il y a deux stratégies pour réduire les bouffées de chaleur, en fonction de si la ménopause est effectivement installée ou non.

Bouffée de chaleur
  • Si il n’y a pas eu des menstruations depuis un an, on pourra effectivement apporter des œstrogènes de qualité naturelle au corps : tisane de sauge, de trèfle rouge, consommation de graines et huile de lin, de soja lacto-fermenté.
  • Si les cycles sont encore irréguliers, comme ça peut être le cas en péri ménopause, il vaut mieux éviter de faire fluctuer davantage le taux d’œstrogène. Dans ce cas, il reste la possibilité d’essayer de freiner la sécrétion de FSH avec du Grémil ou de l’organothérapie. Mais dans les deux cas, il vaut mieux s’adresser au préalable à sa naturopathe ou médecin-homéopathe.

Les suées nocturnes peuvent aussi être causées par le stress, quand le taux de cortisol est trop élevé. Alors si elles durent dans le temps ou si l’heure de la ménopause n’est pas encore tout à fait arrivée, il vaut mieux se pencher sur cette hypothèse sans tarder.

Douleurs avant et pendant les règles

On parle de dysménorrhées secondaires quand les règles deviennent subitement douloureuses. Si les risques de fibromes, adénomyose et endométriose ont été écartés, alors on peut s’attarder sérieusement sur l’alimentation anti-inflammatoire, le soutien de la progestérone ainsi que les mouvements qui libèrent le petit bassin.

Je t’explique tout dans ce dossier : Comment soulager les règles douloureuses naturellement

Sécheresse vaginale

Les œstrogènes, sécrétés normalement entre les règles et l’ovulation, ont pour mission de favoriser la fertilité. Et donc, d’une certaine sorte… les rapports sexuels. Et pour cela, quoi de mieux qu’une muqueuse vaginale bien hydratée et bien lubrifiée ?

Oui, mais quand la ménopause s’installe et que les hormones se font rares, il n’est pas impossible de ressentir le manque d’hydratation et de lubrification. Pendant les rapports mais aussi en dehors des rapports où il peut exister des inconforts intimes.

Il y a plusieurs choses à mettre en place :

  • VITAMINE A : elle est nécessaire non seulement à la fabrication de l’oestrogène, mais aussi à la santé des muqueuses. On en trouvera une belle quantité dans les abats (notamment le foie) et l’huile de foie de morue. Si comme moi, ces aliments ne vous disent VRAIMENT rien, on pourra trouver de la provitamine A et les fruits et légumes orangés (et c’est mieux que rien !).
  • ACIDES GRAS ESSENTIELS : les oléagineux, les poissons gras et les huiles riches en omégas-3 apportent des graisses qui NOURRISSENT notre peau de l’intérieur. Une peau sèche a besoin de gras, alors qu’une peau déshydratée a besoin d’eau : l’air de rien, cette nuance est importante.
  • UTILISER DE L’ACIDE HYALURONIQUE : son petit nom peut faire peur, mais il s’agit d’un composant naturel qui va retenir l’eau à l’intérieur de la peau. On en trouve sous la forme d’ovules, ou encore mieux de gel hydratant spécifiquement prévu pour la vulve et le vagin.
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| Lire aussi : Sécheresse Vaginale, 5 solutions naturelles pour en finir

Prise de poids, le plus redouté des symptômes de la ménopause

On a beau savoir qu’il ne faut pas écouter les injonctions à avoir un corps parfait, quand les kilos s’emballent, il est logique de se sentir plus lourde, moins vive et globalement moins bien dans son corps. Et si la ménopause s’accompagne de 2 ou 3 kilos, c’est tant mieux en vérité : à partir de nos graisses sous-cutanées, nous allons pouvoir continuer à fabriquer une autre sorte d’œstrogènes. Si la machine s’emballe par contre, ce sont les problèmes de santé qui s’installent.

  • Il peut être nécessaire de faire surveiller sa thyroïde
  • Prendre soin de ses émotions, en stimulant notamment les neurotransmetteurs qui régulent le bien-être (dopamine, sérotonine, mélatonine…), car la chute des œstrogènes entraîne une moindre sécrétion de ces derniers. Ce qui peut finalement amener à compenser sur le sucre, le chocolat, le pain et le fromage.
Sans-titre-4Symptômes de la ménopause : remédier naturellement aux douleurs et sensations désagréables - MoonFlow

| Lire aussi : Mes conseils de naturopathie pour perdre du poids

Ostéopénie, ostéoporose

C’est bien connu, le fait de ne plus sécréter d’œstrogènes et de progestérone peut fragiliser les os. Mais pourtant, il n’est pas physiologique d’aller jusqu’à l’ostéopénie ou l’ostéoporose ! Plusieurs facteurs sont à prendre en compte pour la santé du squelette et éviter les fractures :

  • VITAMINE D : On la synthétise au soleil, à condition de s’exposer 15 minutes par jour bras et jambes nues. On peut aussi envisager une supplémentation une partie ou toute l’année, afin de faciliter la fixation du calcium dans les os.
  • PROTÉINES : Il est assez courant d’avoir envie de manger moins d’aliments protéiques avec l’âge. Pourtant, c’est la trame protéique qui retient les minéraux dans les os et il est primordial de continuer à consommer des aliments riches en protéines chaque jour.
  • ACTIVITÉ PHYSIQUE : Quand le corps bouge, les petites cellules qui fabriquent les os sont stimulées : ce sont les ostéoblastes. Au contraire, les produits laitiers et le tabac sont particulièrement nocifs pour eux !

💡 PEUR DE MANQUER DE CALCIUM ?
Puisque les produis laitiers ne sont pas la bonne solution (ils fragilisent les os, les intestins, augmentent les risques d’arthrose et autres maladies inflammatoires), vers quoi se tourner pour ne pas manquer de calcium ? Et bien les amandes en sont riches : une belle poignée tous les jours amènera calcium, magnésium, tryptophanes et bonnes graisses. On peut aussi consommer davantage de sardines, ainsi que des algues (en soupe, en salade, en tartinade…)

Et les autres symptômes de la ménopause, alors ?

Affaissement de la poitrine : alors que le cycle menstruel stimulait les seins, la ménopause peut les laisser sans vigueur. Il s’agit d’apprendre à connaître ce nouveau corps, tout simplement. Si on veut chouchouter ses seins (c’est recommandé !), on peut les masser avec de l’huile de paquerette.

Incontinence urinaire : Tout comme la muqueuse vaginale, les muscles abdominaux et les ligaments du petit bassin peuvent se sentir abandonnés par la fin de sécrétion des œstrogènes. Dans ce cas, la meilleure chose à faire est de pratiquer les abdominaux hypopressifs (la technique de Bernadette de Gasquet) et d’envisager une rééducation périnéale totalement manuelle chez une sage-femme. Et oui, cette dernière n’est pas réservée qu’aux femmes en post-partum !

Chute de la libido : pendant le cycle, la libido est renforcée par le pic de testostérone en phase ovulatoire. Mais ne plus être fertile ne veut pas dire plus de vie sexuelle. Pour les femmes, c’est même souvent le contraire : l’absence de risque de grossesse, davantage d’expérience et de connaissance de son corps favorisent une sexualité épanouie. Se ressourcer émotionnellement et faire chuter les hormones du stress vont s’avérer puissamment libérateur pour la libido. Si besoin, on peut ajouter quelques plantes : maca, tribulus terrestris, ginseng ou encore gingembre.

Sommet de la péri et de la ménopause avec Kiffe ton Cycle

Le sommet de la périménopause et de la ménopause regroupent 21 conférences d’expert sur le sujet ! Il a lieu du 7 au 14 novembre 2021 et un pack sera disponible en replay. Voici le programme :

Sommet de la périménopause et de la ménopause Kiffe Ton Cycle Gaelle Baldassari
  • Qui suis-je dans ce passage ? Invitation à revenir à soi.
    Gaëlle Baldassari – Créatrice de Kiffe ton Cycle
  • Les Passeuses d’histoires
    Danièle Flaumenbaum – Gynécologue et acupunctrice
  • Les coulisses de la préménopause grâce à la symptothermie
    Mélissa Carlier – Créatrice de Cycl’O Intima et kinésithérapeute
  • Préménopause : une fenêtre à ne pas louper
    Sophie-Laure Rigaldo – Naturopathe
  • La transition ménopausique
    Odile Bagot – Gynécologue Obstétricienne
  • La sécheresse intime n’est pas une fatalité
    Marjorie Malgras – Naturopathe
  • Prenez soin de votre périnée comme vous prenez soin de vous
    Bernadette de Gasquet – Médecin et professeur de yoga
  • Soulager les troubles du sommeil avec la permathérapie
    Loïc Plisson – Permathérapeute 
  • La ménopause précoce
    Odile Bagot – Gynécologue Obstétricienne
  • Bien vivre sa ménopause sans médicament
    Stéphanie  Mezerai – Naturopathe et Auteure
  • Faire de la ménopause une renaissance
    Guillemette Lepelletier – Coach en bioénergie
  • Plantes médicinales et fleurs de Bach : alliées des Femmes
    Carole Minker – Docteur en pharmacie
  • Il n’y a pas d’âge pour jouir 
    Catherine Grangeard – Psychanalyste et auteur
  • La pratique du yoga hormonal en préménopause
    Frédérique Verdeau – Professeure de Yoga
  • Et l’homme dans tout ça ?
    Catherine Troadec – Psychologue clinicienne et Arnaud Zeler – Médecin sexologue
  • Manifeste pour une ménopause réinventée
    Sophie Kune – Auteure et fondatrice du compte Instagram @menopause.stories
  • L’empowerment, une voie pour traverser la ménopause
    Patricia Estenanga – Coach ménopause et Formatrice
  • Utilisation des plantes en péri et ménopause
    Eva Bonandrini – Herbaliste 
  • Fatigue, prise de poids : et si c’était la thyroïde ?
    Cécile Zundel – Naturopathe et ambassadrice Kiffe ton Cycle
  • Qu’est-ce que vos kilos veulent vous dire ?
    Salomé Mulongo – Naturopathe et Nutrithérapeute

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